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Les sentinelles de l’A75

On les surnomme les hommes en jaune ou les patrouilleurs mais peu de gens connaissent le quotidien et les missions des agents de sécurité autoroutier. Pour en savoir plus, nous avons rencontré Gilles Gardette, Adjoint chef de district de Riom et Christophe Musci, agent de sécurité autoroutier chez APRR.

Sentir, prévoir et agir

En tant qu’adjoint chef de district, Gilles Gardette encadre les patrouilleurs qui officient entre Gannat et Le Crest et d’emblée il explique : « le patrouilleur c’est à la fois les yeux et les oreilles de l’autoroute, celui qui prend le pouls du ruban autoroutier sur lequel il intervient ». Chaque patrouilleur se voit attribuer un périmètre dont la longueur varie suivant qu’il travaille de jour (environ 80 kilomètres) ou de nuit (environ 160 kilomètres). Tout au long de sa ronde, le patrouilleur veille et arrive en premier sur les lieux en cas d’incident. Il est celui qui va prévenir le PC sécurité, évaluer la situation et agir pour protéger et éviter un suraccident. Durant toute l’intervention, le patrouilleur alimente la chaîne d’informations auprès du PC sécurité, il confirme et consigne les informations. Au-delà de cette partie intervention, le patrouilleur joue également un rôle d’anticipateur. Ainsi, en cas de fortes rafales de vent, l’agent de sécurité autoroutier va vérifier que les panneaux de signalisation sont correctement fixés ou qu’aucune branche d’arbre ne menace de tomber sur l’autoroute. De même, en période hivernale, il va identifier les zones où la chaussée est glissante et prévenir le PC sécurité des éventuels risques. Les patrouilleurs circulent 24 h/24 et 7 j/7 sur l’autoroute et aux abords. Ainsi, quand ils ne sont pas sur l’autoroute, ils surveillent également les aires de services, s’assurent de la propreté des locaux sanitaires ou du bon fonctionnement des jeux pour les enfants. Bref, pas le temps de s’ennuyer quand on est patrouilleur.

On ne naît pas patrouilleur, on le devient !

Gilles Gardette et Christophe Musci admettent bien volontiers qu’il n’y a pas de cursus type pour devenir agent de sécurité autoroutier mais tous deux s’accordent à dire que l’on ne s’improvise pas patrouilleur. Pour les deux hommes « n’importe qui peut devenir patrouilleur à condition d’avoir un vécu de l’autoroute« . Il faut au moins une année complète d’accompagnement des nouvelles recrues sur l’autoroute pour que celles-ci arrivent à cerner le métier et ses contraintes. Gilles Gardette insiste également sur le fait qu’en plus d’aimer conduire il faut être rigoureux, calme et précis. Ces trois critères sont indispensables compte tenu du nombre de procédures auxquelles le patrouilleur doit se plier. En effet, chaque intervention a ses procédures propres, le patrouilleur doit toutes les assimiler et s’adapter rapidement et efficacement à chaque nouvelle situation. Une polyvalence indispensable au quotidien qui doit également aller de pair avec des facilités d’élocution afin de communiquer avec ses différents interlocuteurs lors des interventions. Point kilométrique, sens de circulation et localisation exacte de l’intervention sont autant d’informations que le patrouilleur doit être en mesure de transmettre rapidement car chaque minute compte sur l’autoroute. Autre qualité et pas des moindres, le sens du relationnel. Comme l’explique Christophe Musci « nous intervenons auprès des gens apeurés, paniqués ou encore alcoolisés. Bref il faut savoir rassurer et protéger des gens différents. »

Premier arrivé et premier à informer

Le patrouilleur n’est pas le seul intervenant en cas d’incident sur l’autoroute mais il est très souvent le premier à arriver sur le site. En tant que primo-intervenant c’est à lui d’évaluer la situation et de décider si des renforts sont nécessaires.

Ainsi il devra activer la chaîne de secours s’il juge cela nécessaire ou si cela n’a pas déjà été fait (Forces de l’Ordre, pompiers, SMUR…) car comme l’affirment Gilles Gardette et Christophe Musci, la priorité absolue demeure le secours aux personnes.

L’agent de sécurité autoroutier doit ensuite installer rapidement un balisage pour sécuriser la zone et permettre l’arrivée des autres acteurs en toute sécurité. C’est à ce moment qu’il positionne son fourgon avec le dispositif FLU (Flèche Lumineuse d’Urgence) qui va permettre de créer un corridor de sécurité.

Tout au long de l’intervention, le patrouilleur va coordonner les moyens déployés sur les lieux en évitant que trop de personnes n’interviennent en même temps. La priorité est donc donnée aux secours, viennent ensuite les dépanneurs qui permettront de dégager rapidement les chaussées. Chaque étape est consignée scrupuleusement afin d’être traçable par la suite. Toutes les interventions sur l’autoroute font l’objet d’un rapport circonstancié.

Quand on leur demande comment ils évaluent une intervention réussie Gilles Gardette et Christophe Musci sont unanimes sur un point : la durée. « Notre but est de rester le moins longtemps possible sur l’autoroute afin de limiter la gêne pour le trafic et surtout pour éviter les sur-accidents »  insiste Gilles Gardette. Et Christophe Musci de compléter « Notre but premier est de porter secours aux personnes, une intervention est réussie lorsqu’à la fin tout le monde va bien ».

Un maillon essentiel de la chaîne de communication

Pour mener à bien ses missions, le patrouilleur doit être en liaison permanente avec les autres acteurs qui peuvent être amenés à intervenir sur l’autoroute. De son PC de sécurité en passant par les forces de l’ordre ou encore les entreprises qui travaillent sur des chantiers autoroutiers, le patrouilleur doit pouvoir joindre et être joignable à tout moment.

Pour ce faire, les équipes d’APRR disposent d’un système de radio spécifique. Comme l’explique Gilles Gardette « La radio d’exploitation est un outil indispensable pour nous. Nous devons être en mesure de communiquer depuis chaque portion de l’autoroute. Un système radio efficace c’est un gain de temps précieux dans la transmission d’information. De plus notre système de géolocalisation fonctionne au travers du signal radio. Ainsi le PC sécurité sait à tout moment où se trouvent les patrouilleurs et pour l’organisation de nos missions c’est primordial ».

Pour conclure cette rencontre, nous avons demandé à Gilles Gardette et Christophe Musci quel message ils souhaiteraient faire passer aux usagers de l’autoroute. Les deux hommes insistent sur la nécessité d’être vigilant et respectueux des consignes (limitation de vitesse, présence de balisage…) car comme le dit Gilles Gardette « les patrouilleurs sont là pour sauver des vies mais il risquent également la leur tous les jours« .

Au printemps, les opérations sur les chaussées redémarrent

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En juillet 2020, les travaux de réfection des chaussées ont débuté sur l'A75 avec une première phase sur les bretelles de l’échangeur A71/A75/A711 et sur les bretelles du diffuseur n°2 – Aubière en mettant à profit la baisse du trafic pendant les mois d’été.

Des chaussées et des hommes

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Après les travaux d'élargissement (ajout d’une voie), de construction et d'adaptation des ouvrages d'art, les opérations de renouvellement des chaussées préexistantes ont débuté sur l'A75 au sud de Clermont-Ferrand. Ces opérations nécessitent une organisation minutieuse et font appel au savoir-faire et à l'expertise de nombreux corps de métier rencontre avec Patrice Bussac chef d'exploitation de Colas, chargé par APRR de la réalisation de ces travaux.

EN 2020, FÉE DES CHAUSSÉES !

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2020 sera l’année des chaussées. À partir du mois de juin, l’A75 fait peau neuve et les voies de circulation sont entièrement refaites. Mode d’emploi de cette opération qui, après une pause estivale, se prolongera jusqu’en 2021.

Un nouveau volcan ?

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Usagers de l’A75, vous avez certainement vu ce monticule s’élever jour après jour le long des voies. Rassurez-vous : pas d’éruption en perspective… La butte va même disparaître à terme : il s’agit seulement de matériaux issus du chantier stockés avant d’être triés et recyclés.

Le pont du kilomètre lancé

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Les ponts actuels sur l’A75 sont bâtis sur des appuis posés en bord des chaussées. Leur structure n’est pas compatible avec le passage en 2 x 3 voies. Seule option possible : construire de nouveaux ponts enjambant la totalité des voies et s’appuyant sur de nouveaux appuis.

Les échangeurs, au cœur de la mobilité clermontoise

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Ces modifications sur les échangeurs auront des impacts positifs sur les circulations dans les directions est et ouest, au-delà du seul axe nord-sud de l’A75.

Démolition Reconstruction

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Au pied de l’ancien pont de l’avenue Ernest Cristal, des énormes engins munis de mâchoires destructrices ont attaqué le béton et les ferrailles du tablier. Avec leurs pinces hydrauliques et leurs cisailles de fortes puissances, on les appelle les grignoteuses !

En mai, refaites le pont avec APRR

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Pour ne rien rater, APRR a tout prévu, rendez-vous parking BBOWL, rue Éminée à Clermont-Ferrand.
Vendredi 10 mai 22h - 2h et Samedi 11 mai 9h - 13h.

70, par Toutatis

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Je me souviens à Gergovie… Quand nous avons chargé sur le rempart romain en descendant de notre citadelle. Si nous n’avions pas maîtrisé notre vitesse, la cavalerie se serait disloquée et j’aurai perdu de nombreux hommes emportés par leurs chevaux.

On refait les ponts !

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L’élargissement de l’A75 nécessite de redimensionner les ouvrages de franchissement de l’autoroute. Six ponts vont ainsi être démolis et reconstruits ! Explication avec Sylvain Fletty, directeur d’opération pour APRR.

À 70 km/h : plus de sécurité, plus de fluidité !

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Pendant l’intégralité de la période de travaux, la vitesse est limitée à 70 km/h sur les parties les plus contraintes de l’aménagement de l’A75 pour votre sécurité et celle des femmes et des hommes sur le chantier…

10,5 km de chantier pour votre sécurité

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Le chantier se déploie sur les 10,5 km de l’élargissement dès le départ. En extérieur, dans chaque sens, des séparateurs modulaires sont installés sur l’ensemble du tronçon…

Un chantier en trois temps

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EGIS a été chargé par APRR de la maîtrise d’œuvre de l’élargissement de l’A75. Benoit Masson, directeur de projet pour EGIS, explique les travaux.