Les ponts actuels sur l’A75 sont bâtis sur des appuis posés en bord des chaussées. Leur structure n’est pas compatible avec le passage en 2 x 3 voies. Seule option possible : construire de nouveaux ponts enjambant la totalité des voies et s’appuyant sur de nouveaux appuis.

Au niveau du kilomètre lancé (D212), pas de possibilité de construire un pont provisoire pour maintenir les circulations ; la D212 sera donc coupée pendant le chantier. APRR met en œuvre un procédé qui permet de réduire la durée de l’intervention : une opération minutée, exemplaire et captivante !

1 500 tonnes sur l’autoroute

Sur une plateforme à 500 mètres au sud du pont actuel, APRR a procédé à l’assemblage de 300 tonnes de charpentes métalliques et a mis en œuvre 1 200 tonnes de bétons et d’aciers pour le tablier. Une fois le pont entièrement préfabriqué, il est soulevé et transporté par l’autoroute jusqu’à son emplacement définitif. Ce sont 1 500 tonnes de métal et de béton pour un ouvrage de 6 mètres de haut qui transite sur un demi-kilomètre à vitesse très réduite pour venir se positionner au centimètre près. L’opération de transfert et de pose se déroule en un seul week-end !

En amont et en aval !

Avant de poser le nouvel ouvrage, le chantier débute le samedi matin vers 4  heures par la démolition du pont existant : pelles munies de pinces, de brise-roches hydrauliques et de cisailles sont à l’œuvre. Le soir, le pont a disparu et l’autoroute est déblayée.