Le passage à 2 x 3 voies de l’autoroute A75 qui s’étend du diffuseur n° 16 Brézet au diffuseur n° 5 Jonchère intègre des aménagements paysagers adaptés.
Adapter l’autoroute à son environnement paysager
Si le chantier a lieu en grande partie sur une aire urbaine, il n’en demeure pas moins qu’à son extrémité sud l’autoroute traverse des paysages ruraux. L’autoroute, en partie en tranchée ou à flanc de coteau est souvent masquée et s’est intégrée avec le temps dans la topographie et la physionomie locale.
Les équipes d’APRR ont pris en compte cette diversité pour mettre en place des aménagements paysagers cohérents sur l’ensemble de la portion concernée par les travaux. En premier lieu, tout a été mis en œuvre pour que l’ajout d’une voie supplémentaire se fasse en limitant l’emprise sur de nouveaux terrains.
L’objectif est clair : préserver l’intégration paysagère de infrastructure, en accompagnant les travaux d’élargissement. APRR a souhaité replanter de nombreuses essences afin de maintenir le trait vert caractéristique de l’agglomération clermontoise. Au total ce sont 700 arbres, 20 000 baliveaux et 82 000 arbustes doivent être plantés sur l’ensemble du parcours.
Réduire l’impact visuel de l’autoroute
Dans les zones urbanisées où l’autoroute reste visible depuis certains quartiers d’habitation, APRR a réalisé des merlons qui brisent à la fois la vue et réduisent le bruit localement. Ainsi, 2 merlons d’une longueur de 270 mètres pour 2,5 mètres de hauteur ont été installés en bordure de l’A75 au niveau de la rue de Sénèze à Clermont-Ferrand et à Pérignat-lès-Sarliève. Au niveau de Pérignat, un écran viendra prochainement compléter ces dispositifs le long de la bretelle en direction du Sud.
Un chantier où rien ne se perd et tout se transforme
Pendant la phase de travaux, les terrassements nécessaires et les zones de chantier impactent évidemment les secteurs situés aux bords de l’autoroute. APRR a proposé, dès le départ, plusieurs interventions pour assurer l’intégration paysagère finale de l’aménagement et recouvrer le plus rapidement possible l’état initial. Ainsi, sur les 45 000 m3 de terre végétale utilisés pour les aménagements paysagers, l’ensemble du volume provient du chantier et est donc réutilisé sur place.
Priorité aux essences locales
Les essences choisies sont essentiellement locales et viennent structurer le paysage en soulignant la diversité des ambiances paysagères. L’objectif est de retrouver un couvert végétal sur les zones terrassées, tout en conservant les différents plans visuels et les vues ouvertes vers le riche patrimoine paysager local : vues sur la chaîne des Dômes, vers Gergovie, sur les flèches de la cathédrale clermontoise…
Cette réflexion paysagère et les actions qui en découlent, permettent aussi à APRR de s’inscrire dans une démarche de préservation de la continuité écologique.