cadre de vie

Nous avons toujours été écoutés

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Nous terminons notre web série sur l’appel à projets innovant de compensation agricole collective avec la rencontre de Serge Bionner, élu de la chambre d’agriculture du Puy-de-Dôme. 

Éviter, réduire et compenser 

Depuis le début de l’attribution du projet, APRR s’est directement mis en contact avec la chambre d’agriculture et a été missionnée dans le cadre d’une étude ERC (Éviter/Réduire/Compenser). Cette démarche consiste à trouver des solutions pour éviter d’impacter les terres agricoles sur un projet, mais également pour réduire cet impact et enfin pouvoir compenser quand les deux premières options ne sont pas possibles. 

La chambre d’agriculture et la mise à 2 x 3 voies 

« Bien évidemment, les agriculteurs ne sont pas favorables à la consommation de foncier à outrance. Les terres agricoles sont notre outil de travail. Pourtant, rapidement, dans le cas de la mise à 2 x 3 voies de l’A75, nous avons compris qu’il s’agissait d’un projet d’intérêt collectif. De plus nous avons apprécié d’être associés bien en amont du projet par APRR. Nous avons été écoutés. » affirmeSerge Bionner, élu de la chambre d’agriculture du Puy-de-Dôme.

En route pour l’appel à projets 

La création d’un comité de pilotage réunissant la chambre d’agriculture, les services de l’État, le Grand Clermont et APRR a été décidée. Cette instance a suivi le projet de compensation collective. La chambre d’agriculture a animé ce comité et coordonné les liens avec les porteurs de projets.

L’avis de Serge Bionner sur les projets retenus 

« Nous avons mis au point une grille de notation afin d’évaluer chaque projet. Les 4 projets retenus l’ont donc été à partir d’éléments objectifs. Je ne peux que regretter l’absence de projets céréaliers alors que nous nous trouvons dans une zone céréalière » précise Serge Bionner, élu de la chambre d’agriculture du Puy-de-Dôme.

Néanmoins, selon lui, ces projets vont renforcer différentes filières agricoles et il s’agit d’une vraie opportunité de diversification pour des céréaliers. De plus, rappelons que ce qui est bénéfique pour l’agriculture l’est également pour les consommateurs qui vont avoir un choix plus large et de qualité.