cadre de vie

A75, l’eau est une chance

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Au-delà de la mise à 2 x 3 voies, l’aménagement de l’autoroute A75 permet de faire un grand bond en avant en matière de gestion des eaux. APRR apporte tout son savoir-faire environnemental pour la préservation de cette ressource et des milieux.

Jusqu’à présent, les eaux de ruissellement des chaussées de l’A75 étaient rejetées directement dans le milieu naturel, guidées par un réseau unique de fossés et de caniveaux. Lors de fortes précipitations, il y avait peu de régulation et d’importantes quantités d’eau se retrouvaient brusquement lâchées dans le milieu naturel. Surtout, aucun procédé de dépollution n’intervenait : des eaux potentiellement chargées en résidus d’hydrocarbures ou en métaux lourds se déversaient sur les terres adjacentes.

7 bassins de traitement des eaux sur 10,5 km

L’A75 compte aujourd’hui 7 bassins de traitement répartis sur les 10,5 km de chantier. Ces bassins vont stocker les eaux de ruissellement pour réguler le débit de rejet en milieu naturel et équilibrer les apports en eau dans le milieu. 

Ils vont aussi permettre de traiter les pollutions chroniques en séparant les eaux claires des hydrocarbures et des particules en suspension, qui deviendront des boues ensuite traitées en filière spécialisée. 

En cas de pollution accidentelle (produits dangereux déversés sur l’autoroute…), les eaux sont collectées dans les bassins immédiatement fermés. Piégées là, elles seront stockées puis évacuées pour être dépolluées avant tout éventuel rejet. 

Ce volet du projet de l’A75 souligne la volonté d’aménagements durables pour APRR. 

Préserver les ressources existantes

Dès l’élaboration du projet, APRR a intégré un certain nombre de mesures afin de préserver et valoriser le cadre naturel de ce secteur. À l’image de ce qui a été fait avec l’Auzon, l’étude environnementale, menée avant les travaux, a permis de disposer d’un état initial du secteur.

C’est à partir de cet état de référence qu’APRR a mis en place des mesures afin d’aménager le franchissement existant de l’Auzon pour qu’il soit favorable à la continuité aquatique et écologique. Ainsi, les travaux du pont franchissant l’Auzon ont été réalisés sans toucher au lit de la rivière. Le renforcement des berges a fait appel à des techniques issues du génie végétal, en particulier avec le traitement d’une berge envahie par une espèce végétale envahissante (fourré dense de bambous), une banquette sous l’ouvrage permettant à la faune terrestre de passer d’un côté à l’autre de l’autoroute et la pose de gîtes pour les chauve-souris. Des opérations de végétalisation ont été mises en place tout en protégeant la faune et la flore du secteur.